Recommandations pour la votation du 13 juin 2021
Le 13 juin 2021, il y aura une votation fédérale, Choisir la Vie vous transmets ci-dessous quelques arguments pour les 5 objets soumis en votation.
Pour les arguments le pdf en annexe pour les initiatives phytosanitaires et ci-dessous pour les autres objets.
Initiative populaire du 18 janvier 2018 «Pour une eau potable propre et une alimentation saine – Pas de subventions pour l’utilisation de pesticides et l’utilisation d’antibiotiques à titre prophylactique»
Le Valais, grand perdant de ces 2 initiatives. Celles-ci menacent d’un énorme changement structurel tant l’agriculture que l’industrie de transformation alimentaire en Valais.Interdire les produits phytosanitaires ou les réduire drastiquement aura un fort impact sur le rendement de nombreuses productions, en particulier pour l’emblématique abricot. Sa culture est économiquement impossible sans phytosanitaires de synthèse : les récoltes en culture bio sont aléatoires et les volumes chutent de 50 à 65% par rapport aux vergers non-bio.La production de Raclette du Valais AOP est aussi en danger. En montagne et sur les alpages, on ne peut pas cultiver toutes les plantes nécessaires pour l’alimentation équilibrée des animaux. En interdisant d’acheter des fourrages, ces initiatives vont décimer les troupeaux et réduire la production de lait.Les 2 initiatives n’apportent pas de solution praticable aux risques qu’elles souhaitent minimiser. On peut imagé leurs excès en transposant les textes sur les médicaments qui sont aux humains ce que les phytosanitaires sont aux plantes :
• l’initiative « Eau potable propre » interdirait aux médecins de prescrire des médicaments s’ils veulent que leurs prestations soient prises en charge par l’assurance maladie ;
• l’initiative « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse » autoriserait les médecins à prescrire uniquement des produits homéopathiques.
Quel médecin et surtout quel patient accepterait ces « solutions » ? Le plus iconoclaste dans ce débat, c’est que la qualité de l’eau potable en Suisse est bonne, selon l’Association suisse des chimistes cantonaux qui a mené en 2019 une vaste campagne d’analyses de l’eau potable dans tout le pays.
Donc un NON résolu à cette initiative
Initiative populaire du 25 mai 2018 «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse»
Une acceptation de cette initiative aurait des conséquences dramatiques. Le recul de la production indigène de denrées alimentaires s’accompagnerait d’une diminution des prestations de transformation et d’encadrement. Cette diminution aurait également un impact négatif sur le taux d’auto-approvisionnement et donc sur la sécurité alimentaire. Au-delà de cela, il faudrait s’attendre à une hausse des prix des aliments et à une augmentation significative des importations.
Au vu de la position de leader mondial qu’occupe aujourd’hui déjà la Suisse en matière d’écologie et de bien-être animal, les revendications sont disproportionnées. En outre, les risques sont reconnus et les mesures d’amélioration déjà engagées.
Donc un NON résolu à cette initiative
Loi fédérale du 25 septembre 2020 sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l’épidémie de COVID-19 (Loi COVID-19)
Dans la brochure accompagnant le matériel de vote en vue des votations du 13 juin 2021, le citoyen trouvera une version de la loi Covid qui ne correspond pas à la dernière mouture du texte voté par le parlement fédéral. Il n’y est par exemple nullement fait état du passeport vaccinal. L’arnaque est parfaite.
Le peuple va voter, sans le savoir, une base légale permettant l’introduction d’une mesure qui représente une atteinte grave aux droits civiques et viole, sans en avoir l’air, les protocoles de Nuremberg. À travers le passeport vaccinal, l’ancienne mentalité du fichage est réactivée de manière inversée. C’est désormais le citoyen obéissant et docile qui est enregistré. Le non-vacciné, nouveau bouc émissaire, devient un paria, à qui l’on refuse l’accès à de nombreuses prestations collectives pour qu’il se plie au diktat de la vaccination.
Pour notre part, nous devons être prudents avec ces vaccins car la lignée cellulaire HEK 293 a été conçue en 1973 aux Pays-Bas par le chercheur canadien Frank Graham à partir de cellules embryonnaires rénales d’un fœtus avorté. En 2020, ce professeur a déclaré « une profonde satisfaction » de savoir que cette lignée cellulaire avait « permis aux thérapies géniques et à la conception de vaccins de tant progresser. » Elles sont devenues, selon lui, « les cellules de mammifère les plus couramment utilisées tant pour la recherche universitaire que dans les industries pharmaceutique et biotechnologique. »
Nous le voyons l’obligation de se faire vacciner devient effective et l’obligation d’avoir un passeport vaccinal aussi.
Le passeport vaccinal est d’autant plus insidieux qu’il permet de contrôler les citoyens par une menace qui n’est plus exogène, comme au temps de la Stasi, mais endogène, puisqu’elle vient du corps lui-même, décrété malade par des communiqués anxiogènes. Reste à espérer que le vote sur la loi Covid sera invalidé en raison de l’illégalité crasse du procédé qui consiste à soumettre au peuple un autre texte que celui qui est réellement l’objet du vote.
Donc un NON résolu à cette initiative
Loi fédérale du 25 septembre 2020 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (Loi sur le CO2)
Cette nouvelle loi entraîne une hausse des prix de l’essence et du diesel de 12 centimes par litre. Aujourd’hui déjà, nous versons à l’Etat 89 centimes par litre de carburant. 4 centimes supplémentaires sont prévus pour le fonds des routes nationales. Avec les 12 centimes imposés par la loi sur le CO2, nous payerons donc dans quelques années Fr.1,05 au total à la caisse de l’Etat par litre d’essence et de diesel. Cette hausse coûtera à un ménage moyen entre 200 et 300 francs par an selon la consommation de carburant.
La taxe CO2 sur l’huile de chauffage et le gaz doublera: 30 centimes de plus par litre de mazout et 30 centimes de plus par kg de gaz. Du coup, les frais de chauffage d’une famille équipée d’un tel système augmenteront de 600 à 800 francs par an.
De plus, une taxe de 30 à 120 francs sera prélevée sur chaque billet d’avion et rapportera à la Confédération la coquette somme d’environ 1 millard de francs par an aux frais des vacanciers et des entreprises. Au final l’ensemble de ces taxes couteront au moins 1000 francs par an pour une famille de quatre personnes.
Donc un NON résolu à cette initiative
Loi fédérale du 25 septembre 2020 sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (MPT)
Autre sujet pernicieux soumis au vote populaire le 13 juin: les mesures policières de lutte contre le terrorisme. Là, le diable est dans les détails. Dans l’article définissant une activité terroriste, les éléments qui la caractérisent ne sont pas répertoriés de manière cumulative, mais alternative: «Par activités terroristes, on entend les actions destinées à influencer ou à modifier l’ordre étatique et susceptibles d’être réalisées ou favorisées par des infractions graves ou la menace de telles infractions ou par la propagation de la crainte». Ainsi, il suffit qu’une personne soit soupçonnée de propager la crainte, par exemple en soulignant les dangers potentiels de certains vaccins ou en dénonçant la violence et l’insécurité dans certaines zones urbaines, ou des dangers de l’avortement, pour qu’elle soit qualifiée de terroriste et privée de ses libertés civiles.
En revanche, les discours alarmistes sur le climat et la santé ont peu de risque d’être qualifiés de «terroristes» puisqu’ils conviennent parfaitement au système. Ainsi cette loi sur les mesures policières risque d’être insidieusement utilisée pour faire taire toute critique et neutraliser des citoyens exprimant un désaccord avec le pouvoir en place. Comme le montre certains articles de la loi Covid que nous voterons le même jour.
Donc un NON résolu à cette initiative
En espérant que nos considérations vous aideront à remplir votre formulaire de vote, nous vous remercions de votre attention.
La rédaction