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Les masques tombent

  • La rédaction

Rappelez-vous ! La rentrée scolaire de janvier 2022 s’était faite, dans les cantons romands, sous le signe du masque. La Conférence intercantonale de l'instruction publique (CIIP), déstabilisée et mise sous pression par le nombre record de cas positifs à Omicron, avait cru bon rendre obligatoire le port du masque dès l’école primaire, pour les enfants à partir de 8 ans.

Pourtant, dès le 10 janvier, Pédiatrie suisse, l’organisation professionnelle de tous les pédiatres, avait précisé : « on ne trouve jusqu’à présent en Suisse aucune indication selon laquelle le variant Omicron provoquerait des évolutions pathologiques plus graves chez les enfants et les adolescents que les variants Alpha et Delta. Après trois semaines de dominance Omicron, les premières données hospitalières provenant de cliniques pédiatriques suisses indiquent : que les hospitalisations avec détection du SRAS-CoV-2 lors du dépistage sont plutôt rares par rapport au nombre total de cas que lors des vagues précédentes, se présentent de la même manière sur le plan clinique et sont souvent dues à d’autres raisons. »

La Fondation pour la Famille dépose un recours au Tribunal cantonal VS

A la demande de plusieurs familles, la Fondation pour la Famille s’était mobilisée dès début janvier 2022 contre cette obligation du port du masque pour les enfants en primaire. Des actions avaient été menées dans les cantons par différentes organisations et collectifs, la Fondation avait concentré son action en Valais, écrivant au Conseiller d’Etat Darbellay, responsable de la formation, et déposant un recours au Tribunal cantonal.

Même si l’obligation du port du masque a été levé à peine 20 jours après son instauration, preuve s’il en fallait de l’absurdité de cette mesure, prise dans la précipitation, la Fondation avait décidé de maintenir son recours auprès du tribunal cantonal au cas où nos enfants auraient à subir une nouvelle volte-face des autorités.

Le Collectif Parents Valaisans dépose également un recours au TC

De son côté, le Collectif Parents Valaisans, avec l’appui d’avocats et de députés, avait soutenu de nombreux parents valaisans qui avaient refusé d’envoyer leurs enfants à l’école avec un masque.

Le Tribunal cantonal valaisan avait reconnu que le refus des parents d'envoyer leurs enfants à l'école avec obligation de porter un masque constituait un motif légitime, justifié par le souci de protéger la santé des enfants.

Christophe Darbellay s'acharne sur les parents

Mécontent de cette décision du Tribunal cantonal, le Conseiller d’Etat Darbellay avait fait recours au Tribunal fédéral. Il a été débouté et l'acquittement des parents concernés a été confirmé.

Que d’énergie, de démarches et d’argent ont dû être dépensés pour obtenir cette confirmation. Que de hargne et de refus de reconnaître la justesse du combat des parents pour protéger leurs enfants de la part du Conseiller d’Etat du Centre !

Cependant, cette victoire ne doit pas faire oublier les deux années où l’État de droit a été mis entre parenthèses. Rappelons que des bases légales pourraient permettre le retour de mesures sanitaires encore plus restrictives. A cause de l’obstination du monde politique à refuser une véritable enquête sur la gestion de la crise Covid-19, nous devons rester vigilants.

Initiative «Pour la liberté et l’intégrité physique»

Le Conseil fédéral a récemment proposé une révision de la loi sur les épidémies, comportant des éléments potentiellement dangereux pour nos libertés. Nous appelons donc tous les citoyens à voter en faveur de l'initiative «Pour la liberté et l’intégrité physique» lors de la votation du 9 juin 2024. Il est crucial de saisir cette occasion pour garantir notre droit à l’autodétermination en matière vaccinale et pour renforcer nos libertés et droits fondamentaux.

De plus, le Collectif Parents Valaisans demandera le remboursement des amendes payées par les parents et rappelle également la prise de parole déplacée de certains élus à l'encontre des parents qui ne voulaient pas mettre leurs enfants à l'école lorsque le masque était imposé à l'école

La rédaction

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