L’assistance au suicide, une autre manière de rétablir la peine de mort
L’histoire, cette fois, se passe chez nous, en Suisse, en ce moment même. Un dénommé Peter Vogt est derrière les barreaux, et il ne recouvrera certainement jamais la liberté. L’homme est un pervers déséquilibré dont la relaxe constituerait une menace permanente pour les jeunes enfants et pour les femmes.
Il paraît bien qu’il ne puisse jamais guérir, de sorte qu’il est condamné de fait à une perpétuation de sa peine jusqu’à la mort.
Le voilà qui introduit une demande d’euthanasie, afin de ne pas devoir végéter indéfiniment derrières les barreaux : il prend contact avec Exit, dont le nom suggère par euphémisme la sinistre besogne. Singulière façon de contourner la peine de mort !
Oui mais, en principe, l’aide à mourir, comme on dit, ne peut pas être apportée à une personne qui la réclame pour des « motifs égoïstes ». Des médecins doivent donc confirmer que Peter Vogt souffre d’une maladie psychique qui le contraint à demeurer en prison, et que cette vie constitue pour lui une souffrance intolérable. On a même entendu, à la Radio Télévision Suisse, l’avis d’une « experte en éthique » dire que ne pas permettre à un détenu de solliciter une assistance au suicide était une forme de « torture ».
Peter Vogt n’étant pas Jeffrey Epstein, il ignore encore si la société viendra à son aide pour qu’il puisse mourir, comme il le désire, cet été, le jour de son anniversaire… Dans une société devenue folle, voilà les cas qu’il faut examiner.