Le rapport alarmiste de l'ONU
Fin mars, alors que la crise mondiale liée au coronavirus vient à peine de commencer, l'ONU se fend d'un rapport de plusieurs pages qui, sur un ton des plus alarmiste, presse les Etats de s'unir sous sa houlette pour remédier à la pandémie et à ses conséquences.
On peut déjà se poser une première question: comment ont-ils pu produire un tel rapport en l'espace de quelques jours et sans recul par rapport à une situation qui était en pleine évolution? Ce type de rapport n'était-il pas déjà dans les tiroirs onusiens, prêt à être sorti moyennant quelques adaptations?
Ce rapport, que vous pouvez télécharger en anglais (car il n'existe que dans la langue de Shakespeare) à la fin de cet article, commence sur un ton très alarmiste:
"Nous sommes confrontés à une crise sanitaire mondiale (...) qui tue des gens, propage la souffrance et bouleverse la vie des gens. Mais c'est bien plus qu'une crise sanitaire. C'est une crise humaine. Le coronavirus (COVID-19) attaque les sociétés dans leurs fondements (...) Aucun pays ne pourra sortir seul de cette crise." (p.1)
Le tableau est posé. Il est noir: nous sommes foutus, vous êtes foutus! Heureusement, l'ONU est là pour vous tirer de l'impasse. Il faudra juste accépter que l'organisation mondiale ponctionne 10% du PIB mondial, une sorte de super impôt pour une gouvernance mondiale qui vous promet le meilleur des mondes:
"Une réponse multilatérale à grande échelle, coordonnée et globale, représentant au moins 10% du PIB mondial, est plus que jamais nécessaire. Cette crise est véritablement mondiale." (p.1)
La conclusion du rapport est un hymne de louange à la gloire de l'ONU:
"La pandémie COVID-19 est un moment déterminant pour la société moderne, et l'histoire jugera de l'efficacité de notre réponse, non pas par des actions isolées des gouvernements nationaux, mais par le degré de coordination à l'échelle mondiale, dans tous les secteurs, au profit de notre famille humaine. L'empreinte universelle des Nations Unies au niveau national est un atout à exploiter par la communauté mondiale pour gagner la guerre contre le virus." (p.23)
Sonnez tambours, résonnez trompettes!
Trump
Et le 15 avril, Trump se démarque en stoppant sa cotisation à l'ONU... C'est interpellant !