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Coronavirus: Pourquoi un tel battage médiatique?

  • Olivier Dehaudt

Coronavirus ! Le mot remplit tous les titres, tousse à chaque phrase. Il fait monter la température des écrans, il est sur toutes les lèvres. Il est mantra, pas de paix, mais de peur. Il court sur les ondes, dans les câbles et la fibre optique, démultiplié au rythme des bits. Mais pourquoi un tel battage médiatique ?

Selon l’OMS, le nombre d’avortements dans le monde se situe dans une fourchette de 40 à 56 millions par année. Quel média en parle ? Le battage médiatique actuel parle d’une pandémie qui a tué, au moment où j’écris ces lignes, 21’181 personnes. N’y a-t-il pas de quoi être surpris, quand bien même ce chiffre augmentera forcément ? Autre exemple : selon l’ONU, dans le monde, 25’000 personnes meurent de la faim CHAQUE JOUR ! Qui s’en préoccupe ?

Politiquement ? L’état de guerre est déclaré, les parlements sont verrouillés, les partis se taisent et les gens applaudissent depuis leurs balcons. Économiquement ? Tout semble prêt pour le grand « reset » : nationalisation, perfusion monétaire, asservissement des peuples, faillites des petites entreprises et consolidation des grands groupes aux mains des tout-puissants. Spirituellement ? Pour l’humanité Dieu semble mort et son Eglise avec. Les grands élans se sont éteints comme feux de paille. Ne subsiste qu’une petite bougie à la fenêtre, ultime périphérie de l’église « en marche ».

Tout cela, bien sûr, avec beaucoup de doigté et d’enfumage afin que, abreuvés d’internet, nous continuions d’applaudir à nos fenêtres. Mais comprenons-nous vraiment ce qui nous arrive ?

Coronavirus. Puis-je vous proposer ma lecture de son sens étymologique ?

  • « corona » = couronne = règne
  • « virus » = mot d’origine latine qui signifie « suc, jus, humeur, venin, poison; mauvaise odeur, puanteur, infection »

Le «coronavirus » et les bouleversements sociétaux qui en résultent sont-ils autre chose que le règne de la puanteur, autrement dit le règne de Satan qui commence ? N’annoncent-ils pas son heure ? Dieu lui permet de répandre ses ténèbres et son infection sur toute la terre pendant un certain temps. Et ce temps pourra paraître long à beaucoup d’entre nous. Le Seigneur ne nous a-t-il pas avertis en disant : « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18,8)

On est en effet en droit de s’étonner que, parmi les premières interdictions décrétées par les gouvernements, figure l’interdit de toutes les messes publiques, c’est-à-dire de tout culte public d’adoration envers le Dieu de l’univers. 

Or, selon le Catéchisme de l’Eglise catholique : « De la vertu de religion, l’adoration est l’acte premier. Adorer Dieu, c’est Le reconnaître comme Dieu, comme Créateur et le Sauveur, le Seigneur et le Maître de tout ce qui existe.» (n° 2096). C’est tout simplement le premier commandement.

Par contre, du côté des chantiers et des sites industriels, les ouvriers peuvent continuer à travailler. La vente par correspondance a même le vent en poupe et embauche à tour de bras. Selon la RTS du 16 mars 2020, Galaxus Digitec, entreprise appartenant au groupe Migros, cherche 200 employés pour son entrepôt principal de Wohlen (AG). De son côté, Amazon annonce l’engagement de 100’000 personnes et un investissement de 350 millions de dollars.

Et quels sont les produits les plus vendus ? Je vous le donne en mille : écrans d’ordinateur, papier toilette, jeux de société et sextoys !

Les magasins d’alimentation continuent de fonctionner en instaurant quelques règles prudentielles, mais dans les églises, plus de messe !

Saint Léonard de Port-Maurice ne disait-il pas : « Savez-vous donc ce que c’est, en réalité, que la sainte Messe ? Elle n’est rien de moins que le soleil du christianisme, l’âme de la foi, le cœur de la religion de Jésus-Christ ; tous les rites, toutes les cérémonies, tous les sacrements s’y rapportent. Elle est, en un mot, l’abrégé de tout ce qu’il y a de beau et de bon dans l’Église de Dieu ».

Et pendant qu’on éteint le soleil, le règne de la puanteur, lui, s’étend avec d’autant plus de force. Exemple flagrant, en pleine pandémie, la Nouvelle-Zélande a adopté la pire loi possible sur l’avortement :

- L’avortement sera pratiqué à la demande de la femme enceinte, à tout moment jusqu’à la naissance.

- L’avortement pour sélection du sexe est également légalisé.

- Les bébés nés vivants après un avortement « raté » ne seront pas légalement tenus de recevoir des soins médicaux.

- Il n’y aura pas de restrictions légales aux méthodes d’avortement controversées, telles que les avortements dits « de naissance partielle ».

L’impact du coronavirus sur la santé physique est évident, mais qu’en est-il de ses répercussions sur la santé spirituelle ? Si le soleil s’éteint, les ténèbres se répandront pour conduire des millions d’âmes à la damnation éternelle, car c’est là le véritable enjeu du règne de Satan.

Ne cédons pas à la paranoïa que toutes ces mesures, relayées par les tambours médiatiques, contribuent à instaurer ! Ne perdons pas des yeux notre combat pour la Vie et prions les uns pour les autres !

Que Notre Seigneur Jésus-Christ nous donne Sa lumière et Sa grâce, que la très Sainte Vierge Marie nous couvre de son manteau, que Saint Joseph soit notre exemple, que tous les Saints intercèdent pour nous et que les Anges nous protègent !

Olivier Dehaudt

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