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42,6 millions, ce n'est pas le nombre de morts du Covid

  • Olivier Dehaudt

42,6 millions, ce n'est pas le nombre de morts du Covid, c'est le nombre de bébés avortés en 2021, selon Worldometer.

L'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), n'hésite pas, quant à elle, à avancer le chiffre de 73 millions d'avortements chaque année dans le monde, précisant que 45% de ces avortements sont à risque pour les femmes et qu'il faut donc en améliorer la prise en charge, surtout dans les pays en développement, afin que la mise à mort du petit soit sans conséquence pour l'adulte.

73 millions par an, ça fait 200'000 par jour, 8'333 par heure, 138 par minute, ce qui fait que 2 bébés chaque seconde sont tués dans le sein maternel ! Ces chiffres font froid dans le dos.

Mais ce n'est pas assez. Du sang, encore du sang, du sang innocent ! Voilà ce que réclame Lucifer pour alimenter sa soif insatiable de destruction de la vie humaine créée à l'image de Dieu.

Ses suppôts marchent aux ordres et réclament toujours davantage. La France semble renfermer une concentration toute particulière de ces âmes liées par un pacte satanique. Tout y est mis en oeuvre pour étendre l'avortement et le faciliter. Le gouvernement français « défend farouchement » le droit à l'avortement, a insisté une de ses ministres, Brigitte Bourguignon.

Devant le Parlement européen, Emmanuel Macron, lui aussi, n'a pas eu peur de lancer cet appel scandaleux : « le droit à l'avortement » doit être intégré dans « la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne », au même titre que « la protection de l'environnement ». Et oui, protéger les petits poissons et détruire les embryons humains vont de pair !

La bonne nouvelle, c'est que ces gesticulations et ces aboiements sont le fait d'un animal épuisé, car l'allongement de la durée légale de l'avortement, de 12 à 14 semaines, voulu par le gouvernement français, n'est là que pour répondre à un manque de plus en plus criant de praticiens et à la fermeture progressive des centres d'avortement.

Mais même si elle est épuisée, la bête est encore féroce et puissante. Comme le dit Saint Paul, « nous ne luttons pas contre des êtres de chair et de sang, mais contre les princes et les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice répondus dans l'air » (Ephésiens 6,11). Pour preuve, la Colombie, à son tour, vient d'entrer dans la longue liste des pays qui avortent leurs enfants avec une législation autorisant l'avortement jusqu'à la 24e semaine. Oui, jusqu'à 6 mois, vous avez bien lu !

C'est pourquoi je vous propose d'entrer, pendant ce Carême 2022, dans le combat spirituel contre l'avortement, en priant et jeûnant pour implorer le Seigneur de nous faire grandir dans la foi. Jésus ne disait-il pas à ces apôtres qui lui demandaient pourquoi ils n'avaient pas pu chasser un démon : « C'est à cause de votre incrédulité. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne. »

Le CLV magazine n°35 est livré avec un cahier intitulé « 40 jours pour choisir la Vie », comportant un guide de prière pour le temps du Carême. N'hésitez pas à commander la version papier à l'adresse mail ci-dessous, sinon vous pouvez aussi télécharger la version PDF ici. Pour celles et ceux qui habitent Genève, je vous invite aussi à participer aux veillées organisées par Ensemble pour la Vie.

Olivier Dehaudt
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